Pizarra

Pizarra, au cœur de la vallée du Guadalhorce, une ville moderne aux charmes du passé  entourée de ses montagnes et gardée par son Christ. 

Où se trouve Pizarra 

Pìzarra est située à 34 km de la capitale Malaga avec une population de 9 226  habitants. La superficie de la zone est de 63,61 km². 

L’origine du nom Pizarra 

En 1484, au moment de la reconquête d’Álora, il n’y a aucune mention de la ville.  Après la prise d’Álora lors de la reconquête en 1486, la distribution provisoire des  terres « à » la Piçarra « a eu lieu. En 1493, les terres furent finalement partagées entre  deux habitants d’Álora, 36 boisseaux au fanegas (ancienne mesure espagnole) furent  distribués à chacun. C’est en 1494 qu’apparaît le gentilhomme Diego Romero, échevin  de la ville de Malaga, qui achète les deux chevaliers qui ont ajouté 72 boisseaux et  auxquels il ajoute 20 autres unités. Ainsi, au XVe siècle, les 92 boisseaux constituent  « l’alcarria de la Piçarra ». 

Nom des gens de Pizarra 

Les habitants sont appelés « pizarreño ou pizarreña« . 

Sites et monuments à Pizarra 

• Ermitage mozarabe de Nuestra Señora de la Fuensanta : Situé à la périphérie de la  ville. Sa construction remonte au XVIe siècle sur une église mozarabe semi-rupestre  taillée dans la roche. Plusieurs modifications ultérieures ont été apportées. Au XVIIIe  siècle, la nef unique a été rénovée et au XXe siècle, la façade a été rénovée dans un  style néo-gothique. À l’intérieur, nous soulignons la largeur du temple et le retable en  marbre blanc avec une niche qui abrite la patronne de la ville : La Virgen de la  Fuensanta.
• L’église paroissiale de San Pedro Apóstol : Le temple à une seule nef a été construit  dans le style mudéjar au XVIIe siècle à l’emplacement où le fondateur de Pizarra a  construit la première église de la ville. Au XIXe siècle, d’autres réformes ont été  effectuées en créant une nouvelle entrée principale et en installant de nouvelles  fenêtres et rosaces de Saragosse qui sont encore conservées. 
• Le Sacré-Cœur de Jésus : Situé au sommet de la chaîne de montagnes Gibralmora.  L’image originale a été inaugurée le 12 janvier 1921, à la demande du Bienheureux  Père Arnáiz avec l’intervention du comte de Puerto Hermoso Fernando Soto Aguilar  qui avait sa résidence secondaire à Pizarra et très dévoué au dit Christ. En 1936, avant  le début de la guerre civile, des jeunes du parti communiste local jetèrent l’image sur  le flanc de la montagne, se brisant en morceaux. Dans les années 1940, après la guerre  civile, une croix en bois a été installée, qui a ensuite dû être remplacée dans les années  1960 car la foudre a détruit la croix lors d’un orage. L’image actuelle a été inaugurée  en 1995 à la demande des habitants de la commune, un tiers a été payé par la mairie,  les fidèles, les voisins et les associations de la région. Le travail a été réalisé par Miguel  Fuentes del Olmo, professeur des Beaux-Arts à l’Université de Séville. Une curiosité est  qu’en 1926 la femme du comte a commandé une copie identique de l’image originale  construite à Jerez de la Frontera.
• Le Palais du Comte de Puerto Hermoso : Palais de style néo-mudéjar construit au  XXe siècle à l’emplacement de l’ancien manoir de Diego Romero, fondateur de la ville  de Pizarra à la fin du XVe siècle. Dans cette palais passa la nuit du roi Alphonse XIII le 2  mai 1921 et fut le siège en 1922 de la « Conférence de Pizarra » ou « Conférence du  Maroc ». Pendant la guerre civile, le bâtiment a subi un incendie mais a été restauré.  Son intérieur abrite une série de tapisseries flamandes et des dizaines de tableaux  peints par des peintres célèbres, dont Madrazo, Goya et Coello, mettant en valeur la  peinture de Carlos III le Chasseur.
• Couvent des Sœurs de la Croix : La maison de la compagnie des Sœurs de la  Croix, qui viennent de l’ancien couvent des Mères dominicaines, a été fondée  par le comte de Puerto Hermoso Don Pedro Soto Domecq. Ce couvent a été  inauguré en 1955. A l’intérieur on peut souligner le fabuleux retable  plateresque de sa chapelle.
• Tombeaux préhistoriques de Castillejos de Luna : Nécropole qui date probablement  de l’âge du bronze, il existe une dizaine de sépultures en cista, c’est-à-dire en forme de  panier. Les tombes ont déjà subi une certaine détérioration en raison des travaux  effectués dans la zone, pour protéger la zone. La Junta de Andalucía l’a déclaré Bien  d’Intérêt Culturel. 
• Cascareros : Lors de votre visite dans la vallée du Guadalhorce, vous observerez dans  le paysage des constructions fixes de plusieurs étages appelées cascareros. Ils étaient  traditionnellement utilisés pour sécher les fruits et leurs écorces d’agrumes. Au fil du  temps, cette tradition peut se perdre car elle est de moins en moins utilisée et certains  anciens cascareros ont été transformés en maisons. 
• Mairie : Situé sur la place de la mairie. La maison de plus de 300 ans est l’ancienne  mairie ; c’est pourquoi la place porte ce nom. Le bâtiment se distingue par son horloge  entourée de tuiles typiques de Malaga. Actuellement, les installations sont utilisées  comme tribunal de paix, pour régler des affaires mineures entre voisins. 

Où manger à Pizarra 

• El bodegón de Rafi : Situé dans la rue Dámaso Alonso. Grande variété de plats  composés, sandwichs, petits déjeuners et tapas. Ils proposent un menu du jour à 10  euros composé d’olives, d’un premier et d’un deuxième plat accompagnés de leur  garniture et de pommes de terre. Les plats à la carte sont des plats typiques faits  maison. 

Pour plus d’informations sur Pizarra Pueblo: visitez la page Mairie